Global existence of a heavy ball model with a varying nonnegative friction

Hassan MCHEIK 111Lebanese University, Faculty of Sciences, Beirut, Lebanon. hassan.mcheik@ul.edu.lb (Hassan MCHEIK), salloum@ul.edu.lb (Zaynab SALLOUM) and Zaynab SALLOUM1

Abstract. In this paper, we study a dissipative dynamical system non linear of second order x¨(t)+λ(t)x˙(t)+Φ(x(t))=0,¨𝑥𝑡𝜆𝑡˙𝑥𝑡Φ𝑥𝑡0\ddot{x}(t)+\lambda(t)\,\dot{x}(t)+\nabla\Phi(x(t))=0, with the non-negative friction coefficient λ𝒞([0,+[)\lambda\in\mathcal{C}([0,+\infty[) and the internal constraint Φ𝒞2Φsuperscript𝒞2\Phi\in\mathcal{C}^{2}.

Key-words: dissipative dynamical system, local minima, heavy ball with friction depending on time.

Résumé Existence globale d’un système modélisant la boule pesante avec un frottement variable positif. Dans cette note, nous allons étudier le système dynamique dissipatif non linéaire du second ordre x¨(t)+λ(t)x˙(t)+Φ(x(t))=0,¨𝑥𝑡𝜆𝑡˙𝑥𝑡Φ𝑥𝑡0\ddot{x}(t)+\lambda(t)\,\dot{x}(t)+\nabla\Phi(x(t))=0,λ𝒞([0,+[)\lambda\in\mathcal{C}([0,+\infty[) est un cœfficient du frottement positif et Φ𝒞2Φsuperscript𝒞2\Phi\in\mathcal{C}^{2} est une contrainte interne.

Mots clés: système dynamique dissipatif, point critique, fonction convexe, équation de la boule pesante dépendant du temps.

1 Introduction

Dans ce travail, nous étudions un système dynamique dissipatif non linéaire, que nous allons nommer HBFT (heavy ball with friction depending on time),

x¨(t)+λ(t)x˙(t)+Φ(x(t))=0,¨𝑥𝑡𝜆𝑡˙𝑥𝑡Φ𝑥𝑡0\ddot{x}(t)+\lambda(t)\,\dot{x}(t)+\nabla\Phi(x(t))=0,

dans le cas où la contrainte externe du frottement λ(t)𝜆𝑡\lambda(t) dépend du temps avec des conditions initiales sur la trajectoire. Notre objectif est de prouver un résultat d’unicité et d’existence de la trajectoire avec quelques résultats préliminaires pour préparer à démontrer la nature de la convergence (forte ou faible) de la trajectoire avec des contraintes externes et internes.

Pour cela, nous commençons par transformer notre problème à un système du premier ordre dans un espace de Hilbert, résolu par la méthode de Cauchy-Lipschitz.

Le travail est organisé comme suit. Après la problématique physique dans la section 2. et la modélisation mathématique dans la section 3, nous présentons, dans la section 4, nos notations ainsi que nos espaces. Enfin, dans les sections 5 et 6 nous citons les hypothèses sur les contraintes et nous prouvons les théorèmes principaux.

2 Problématique physique

Nous considérons une boule pesante avec une contrainte externe du frottement, qui dépend du temps. Soit M=(x(t),Φ(x(t)))𝑀𝑥𝑡Φ𝑥𝑡M=(x(t),\Phi(x(t))) un point matériel de masse m𝑚m, Σ=graphe(Φ)Σ𝑔𝑟𝑎𝑝𝑒Φ\Sigma=graphe(\Phi) et r(t)𝑟𝑡\vec{r(t)} est le vecteur de position à l’instant t, défini par r(t)=(x(t),Φ(x(t)).\vec{r(t)}=(x(t),\Phi(x(t)).

Le principe fondamental de la dynamique (PFD) nous donne:

mr¨(t)=G+F+R,𝑚¨𝑟𝑡𝐺𝐹𝑅m\ddot{\vec{r}}(t)=\vec{G}+\vec{F}+\vec{R}, (1)

avec r˙(t)=(x˙(t),Φ(x(t))x˙(t))˙𝑟𝑡˙𝑥𝑡Φ𝑥𝑡˙𝑥𝑡{\vec{\dot{r}(t)}}=\big{(}\dot{x}(t),\nabla\Phi(x(t))\dot{x}(t)\big{)} est le vecteur vitesse, r(t)¨=(x¨(t),x˙(t)(HΦ(x(t)))x¨(t)+Φ(x(t))x¨(t))¨𝑟𝑡¨𝑥𝑡˙𝑥𝑡subscript𝐻Φ𝑥𝑡¨𝑥𝑡Φ𝑥𝑡¨𝑥𝑡\ddot{\vec{r(t)}}=\big{(}\ddot{x}(t),\dot{x}(t)(H_{\Phi}(x(t)))\ddot{x}(t)+\nabla\Phi(x(t))\ddot{x}(t)\big{)} est le vecteur d’accéleration, où HΦsubscript𝐻ΦH_{\Phi} est la matrice hessienne de ΦΦ\Phi en x. R=Rn𝑅𝑅𝑛\vec{R}=R\vec{n} désigne le vecteur de la réaction sur ΣΣ\Sigma, F(t)=λ(t)r˙(t)𝐹𝑡𝜆𝑡˙𝑟𝑡\vec{F}(t)=-\lambda(t){\dot{\vec{r}}}(t) est le vecteur de la force de frottement, λ𝜆\lambda est une contrainte externe de frottement, G=(0,mg)𝐺0𝑚𝑔\vec{G}=\left(0,-mg\right) est la force gravitationnelle et n=11+|Φ(x)|2(Φ(x),1)𝑛11superscriptΦ𝑥2Φ𝑥.1\vec{n}=\frac{1}{\sqrt{1+\left|\nabla\Phi(x)\right|^{2}}}\left(-\nabla\Phi(x),1\right) est le vecteur normal.

Dorénavant, on s’intéresse aux cas dans lesquels les fonctions |Φ(x)|Φ𝑥\left|\nabla\Phi(x)\right| et x˙HΦx˙˙𝑥subscript𝐻Φ˙𝑥\dot{x}H_{\Phi}\dot{x} sont négligeables par rapport à 1 et g𝑔g respectivement (i.e. |Φ(x)|<<<1\left|\nabla\Phi(x)\right|<<<1 et x˙HΦx˙<<<g\dot{x}H_{\Phi}\dot{x}<<<g). En effet, le fait que |Φ(x)|<<<1\left|\nabla\Phi(x)\right|<<<1 va nous aider à trouver l’ensemble des points limites dans un ensemble bien déterminé dépendant de ΦΦ\Phi (en général, c’est l’ensemble des points critiques de ΦΦ\Phi) celui-ci est défini comme l’ensemble des éléments de {\mathcal{H}} tels que Φ(x)=0Φ𝑥0\nabla\Phi(x)=0. En plus, x˙HΦ(x)x˙<<<1\dot{x}H_{\Phi}(x)\dot{x}<<<1 signifie qu’à partir d’un certain temps, la vitesse de la trajectoire devient très proche de zéro.

En faisant les projections canoniques de l’équation du principe fondamental de la dynamique, on obtient les équations différentielles suivantes:

mx¨=λx˙R1+|Φ(x)|2Φ(x).𝑚¨𝑥𝜆˙𝑥𝑅1superscriptΦ𝑥2Φ𝑥m\ddot{x}=-\lambda\dot{x}-\frac{R}{\sqrt{1+\left|\nabla\Phi(x)\right|^{2}}}\nabla\Phi(x). (2)
m(x˙HΦx˙+Φ(x)x¨)=mgλΦ(x)x˙+R1+|Φ(x)|2.𝑚˙𝑥subscript𝐻Φ˙𝑥Φ𝑥¨𝑥𝑚𝑔𝜆Φ𝑥˙𝑥𝑅1superscriptΦ𝑥2m(\dot{x}H_{\Phi}\dot{x}+\nabla\Phi(x)\ddot{x})=-mg-\lambda\nabla\Phi(x)\dot{x}+\frac{R}{\sqrt{1+\left|\nabla\Phi(x)\right|^{2}}}. (3)

On prend R>0𝑅0R>0, car il y a toujours des contacts entre la particule M(x,Φ(x))𝑀𝑥Φ𝑥M(x,\Phi(x)) et la surface ΣΣ\Sigma.

Puis, en projettant suivant la direction normale, on trouve

R=m1+|Φ(x)|2(g+x˙HΦx˙)𝑅𝑚1superscriptΦ𝑥2𝑔˙𝑥subscript𝐻Φ˙𝑥R=\frac{m}{\sqrt{1+\left|\nabla\Phi(x)\right|^{2}}}(g+\dot{x}H_{\Phi}\dot{x}) (4)

En utilisant les équations systématiques (2) et (4), on obtient

mx¨+λx˙+m1+|Φ(x)|2(g+x˙HΦx˙)Φ(x)=0.𝑚¨𝑥𝜆˙𝑥𝑚1superscriptΦ𝑥2𝑔˙𝑥subscript𝐻Φ˙𝑥Φ𝑥0m\ddot{x}+\lambda\dot{x}+\frac{m}{{1+\left|\nabla\Phi(x)\right|^{2}}}(g+\dot{x}H_{\Phi}\dot{x})\nabla\Phi(x)=0. (5)

En faisant les aproximations |Φ(x)|<<<1\left|\nabla\Phi(x)\right|<<<1 et x˙HΦx˙<<<g\dot{x}H_{\Phi}\dot{x}<<<g, on obtient

mx¨+λx˙+mgΦ(x)=0.𝑚¨𝑥𝜆˙𝑥𝑚𝑔Φ𝑥0m\ddot{x}+\lambda\dot{x}+mg\nabla\Phi(x)=0.

Dans la suite, on s’intéresse à l’équation suivante:

x¨+λx˙+Φ(x)=0.¨𝑥𝜆˙𝑥Φ𝑥0\ddot{x}+\lambda\dot{x}+\nabla\Phi(x)=0.

3 Modélisation Mathématique

On s’intéresse dans ce papier au système dynamique dissipatif non lin aire (HBFT)𝐻𝐵𝐹𝑇(HBFT), qui modélise l’équation de la boule pesante au point matériel M(t)=(x(t),Φ(x(t))M(t)=(x(t),\Phi(x(t)),

x¨(t)+λ(t)x˙(t)+Φ(x(t))=0,λ(t)>0,formulae-sequence¨𝑥𝑡𝜆𝑡˙𝑥𝑡Φ𝑥𝑡0𝜆𝑡0\ddot{x}(t)+\lambda(t)\dot{x}(t)+\nabla\Phi(x(t))=0,\lambda(t)>0,

où la contrainte λ𝜆\lambda est une fonction correspondante à un coefficient de frottement, avec des conditions initiales classiques et des contrôles optimaux sur les contraintes internes et externes ΦΦ\Phi et λ𝜆\lambda, respectivement.

Intuitivement, l’interpretation mécanique de ce système dépend de l’énergie initial donné par E0=12|x0˙|2+Φ(x0)subscript𝐸012superscript˙subscript𝑥02Φsubscript𝑥0E_{0}=\frac{1}{2}\left|\dot{x_{0}}\right|^{2}+\Phi(x_{0}), où x0=x(0)subscript𝑥0𝑥0x_{0}=x(0) et x0˙=x˙(0)˙subscript𝑥0˙𝑥0\dot{x_{0}}=\dot{x}(0) sont respectivement le point de départ et la vélocité au temps initial t0=0subscript𝑡00t_{0}=0. D’autre part, la position du point M(t))=(x(t),Φ(x(t))M(t))=(x(t),\Phi(x(t)) dépend de la contrainte externe λ()𝜆\lambda(\cdot) et tend de proche en proche vers le point Msuperscript𝑀M^{*}, qui est en génèral un point stable dépend de la caractérisation de ΦΦ\Phi. Les résultats concernant la convergence de la solution, par exemple vers un point critique, sont donnés dans plusieurs cas, incluant le cas où ΦΦ\Phi est une fonction convexe; une fonction de morse ou une fonction ayant un nombre fini d’intervalles de stabilité. La trajectoire du système (HBFT)𝐻𝐵𝐹𝑇(HBFT) converge asymptotiquement vers un minimum local de ΦΦ\Phi.

Dans la suite, on définit le système dynamique (HBFT) suivant [cf. Références,Références,Références,Références]:

{x¨(t)+λ(t)x˙(t)+Φ(x(t))=0 λ:[0,+[R+ continue. \left\{\begin{array}[]{c}\ \ddot{x}(t)+\lambda(t)\dot{x}(t)+\nabla\Phi(x(t))=0\text{\ }\\ \ \lambda:[0,+\infty[\rightarrow R_{+}\text{ continue. \ }\\ \end{array}\right. (1)

De plus, l’énergie de ce système est définie par E(t)=12|x˙(t)|2+Φ(x(t))𝐸𝑡12superscript˙𝑥𝑡2Φ𝑥𝑡E(t)=\frac{1}{2}\left|\dot{x}(t)\right|^{2}+\Phi(x(t)), dont la dérivée est E˙(t)=λ(t)|x˙(t)|2.˙𝐸𝑡𝜆𝑡superscript˙𝑥𝑡2\dot{E}(t)=-\lambda(t)\left|\dot{x}(t)\right|^{2}. On remarque que l’ énergie est décroissante polynomialement en fonction du temps.

4 Notations, espaces et normes

Dans toute la suite, \mathcal{H} dénote un espace de Hilbert, muni du produit scalaire <,><\cdot,\cdot> et de la norme associée |||\cdot|. Nous utilisons l’espace Lpsuperscript𝐿𝑝L^{p}, qui est un espace vectoriel de classes des fonctions dont la puissance d’exposant p𝑝p est intégrable au sens de Lebesgue, où p𝑝p est un nombre réel strictement positif. On désigne par argminΦargminΦ\text{argmin}\Phi l’ensemble non vide des points critiques de ΦΦ\Phi, i.e. argminΦ=:{x,Φ(x(t))=0}\text{argmin}\Phi=:\{x\in\mathcal{H},\nabla\Phi(x(t))=0\}.

4.1 Hypothèses sur les contraintes

Dans cette partie, nous commençons par préciser des hypothèses sur les fonctions Φ::Φ\Phi:\mathcal{H}\rightarrow\mathbb{R} et λ:[0,+[+\lambda:[0,+\infty[\rightarrow\mathbb{R}_{+}.
Les hypothèses standards sur ΦΦ\Phi (voir [Références]) seront notées (HΦ)subscriptHΦ(\text{H}_{\Phi}), et données par:

(HΦ){HΦ1. la fonction Φest de classeC1sur.HΦ2. la fonctionΦest Lipschitzienne sur les parties bornées de.HΦ3. la fonctionΦest bornée inférieurement.(\text{H}_{\Phi})\left\{\begin{array}[]{l}\text{H}_{\Phi}^{\tiny 1}.\quad\text{ la fonction }\ \Phi\ \text{est de classe}\ C^{1}\ \text{sur}\ \mathcal{H}.\\ \text{H}_{\Phi}^{\tiny 2}.\quad\text{ la fonction}\ \nabla\Phi\ \text{est Lipschitzienne sur les parties born\'{e}es de}\ \mathcal{H}.\\ \text{H}_{\Phi}^{\tiny 3}.\quad\text{ la fonction}\ \Phi\ \text{est born\'{e}e inf\'{e}rieurement.}\end{array}\right.

Dans ce papier, nous proposons des conditions sur la contrainte externe λ𝜆\lambda qui dépend du temps. Ces hypothèses sont notées (Hλ)subscriptH𝜆(\text{H}_{\lambda}) et données par :

(Hλ){Hλ1.λ est une fonction continue sur [0,[.Hλ2.Il existe M>0 et t10, tel que pour tout tt1,on a λ(t)M,i.e. lim sup tλ(t)<.\text{(}H_{\lambda})\left\{\begin{array}[]{l}\text{H}_{\lambda}^{\tiny 1}.\quad\lambda\text{ est une fonction continue sur $[0,\infty[$.}\\ \text{H}_{\lambda}^{\tiny 2}.\quad\text{Il existe }M>0\text{ et }t_{1}\geq 0,\text{ tel que pour tout }\,t\geq t_{1},\text{on a }\lambda(t)\leq M,\\ \qquad{\textit{i.e. }}\underset{t\rightarrow\infty}{\limsup\text{ }}\lambda(t)<\infty.\\ \end{array}\right.

4.2 Résultats principaux.

Dans cette section, nous commençons par établir les résultats d’existence et d’unicité de solutions du système (HBFT), en utilisant le théorème de Cauchy-Lipshitz et par application du théorème d’Ascoli (cf. [Références]). En effet, H. Attouch, X. Goudou et P. Redont [Références] ont étudié le système (HBF), où la contrainte λ𝜆\lambda est une constante, et ΦΦ\Phi vérifie les conditions standards (HΦ)subscriptHΦ(\text{H}_{\Phi}).

Nous commençons par annoncer le premier résultat:

Théorème 4.1

Soient Φ::Φ\Phi:\mathcal{H}\rightarrow\mathbb{R} et λ:[0,+[+\lambda:[0,+\infty[\rightarrow\mathbb{R}_{+} deux fonctions vérifiant les hypothèses (HΦ)subscriptHΦ(\text{H}_{\Phi}) et Hλ1superscriptsubscriptH𝜆1\text{H}_{\lambda}^{1}, alors on a les propriétés suivantes :

  1. (i)

    Pour tout (x0,x˙0)subscript𝑥0subscript˙𝑥0(x_{0},\dot{x}_{0}) dans ×\mathcal{H}\times\mathcal{H}, il existe une solution unique x𝑥x de classe C2superscript𝐶2C^{2} de système (1)1(\ref{1.}) définie sur l’intervalle [0,+[[0,+\infty[ et vérifiant les conditions initiales x(0)=x0,x˙(0)=x˙0.formulae-sequence𝑥0subscript𝑥0˙𝑥0subscript˙𝑥0x(0)=x_{0},\dot{x}(0)=\dot{x}_{0}.

  2. (ii)

    Pour toute trajectoire x𝑥x de (1)1(\ref{1.}), l’énergie correspondante E𝐸E est décroissante polynomialement sur [0,+[0,+\infty [[[  et converge vers Esubscript𝐸E_{\infty} et de plus:

    x˙L([0,[;)et λx˙L2([0,[;).\dot{x}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}})\ \text{et }\sqrt{\lambda}\dot{x}\in L^{2}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).

Preuve du Théorème 4.1

  1. (i)

    Pour toute condition initiale (x0,x˙0)×subscript𝑥0subscript˙𝑥0(x_{0},\dot{x}_{0})\in{\mathcal{H}}\times{\mathcal{H}}, d’après le théorème de Cauchy-Lipschitz plus les hypothèses HΦsubscriptHΦ{\text{H}}_{\Phi} et Hλ1,superscriptsubscriptH𝜆1{\text{H}}_{\lambda}^{1}, le système (1)1(\ref{1.}) possède une solution unique de classe C2superscript𝐶2C^{2}, définie sur l’intervalle [0,Tmax[[0,T_{\max}[, avec 0<Tmax.0subscript𝑇0<T_{\max}\leq\infty. Dans le but de trouver Tmax=subscript𝑇T_{\max}=\infty, montrons que x˙˙𝑥\dot{x} est bornée.
    L’équation (1)1subscript11(\ref{1.})_{1} et la régularité de ΦΦ\Phi et Hλ1superscriptsubscriptH𝜆1{\text{H}}_{\lambda}^{1} impliquent que x𝑥x est de classe C2superscript𝐶2C^{2} sur [0,Tmax[[0,T_{\max}[.
    En effet, on transforme le système (HBFT)𝐻𝐵𝐹𝑇(HBFT) en un système réduit dans ×{\mathcal{H}}\times{\mathcal{H}} de la forme :

    Y˙(t)=F(Y(t),t),Y0=(x0x˙0)×,formulae-sequence˙𝑌𝑡𝐹𝑌𝑡𝑡subscript𝑌0subscript𝑥0subscript˙𝑥0\dot{Y}(t)=F(Y(t),t),\qquad Y_{0}=\left(\begin{array}[]{l}x_{0}\\ \dot{x}_{0}\end{array}\right)\in\ {\mathcal{H}}\times{\mathcal{H}}, (2)

    avec

    Y(t)=(x(t)x˙(t))etF(u,v,t)=(vλ(t)vΦ(u)).formulae-sequence𝑌𝑡𝑥𝑡˙𝑥𝑡𝑒𝑡𝐹𝑢𝑣𝑡𝑣𝜆𝑡𝑣Φ𝑢Y(t)=\left(\begin{array}[]{l}x(t)\\ \dot{x}(t)\end{array}\right)\ \ et\ \ \ \ F(u,v,t)=\left(\begin{array}[]{l}v\\ -\lambda(t)v-\nabla\Phi(u)\end{array}\right).

    Puisque ΦΦ\nabla\Phi est localement Lipschitzienne et λ𝜆\lambda est continue, alors le théorème de Cauchy-Lipschitz nous affirme l’existence et l’unicité d’une solution locale de problème (2). Soit x𝑥x la solution maximale du système (HBFT)𝐻𝐵𝐹𝑇(HBFT), définie sur [0,Tmax[[0,T_{\max}[, avec 0<Tmax.0subscript𝑇0<T_{\max}\leq\infty. Tout d’abord, l’énergie de ce système dissipatif est donné par:

    E(t)=12|x˙(t)|2+Φ(x(t)).𝐸𝑡12superscript˙𝑥𝑡2Φ𝑥𝑡E(t)=\frac{1}{2}\left|\dot{x}(t)\right|^{2}+\Phi(x(t)).

    En dérivant l’équation de l’énergie E𝐸E puis en utilisant (1)1(\ref{1.}), on obtient:

    E˙(t)=λ(t)|x˙(t)|2.˙𝐸𝑡𝜆𝑡superscript˙𝑥𝑡2\dot{E}(t)=-\lambda(t)\left|\dot{x}(t)\right|^{2}. (3)

    Puisque λ(t)0𝜆𝑡0\lambda(t)\geq 0 pour tout t0𝑡0t\geq 0, alors la fonction E𝐸E est décroissante sur [0,Tmax[[0,T_{\max}[, et pour tout t𝑡t appartient à [0,Tmax[[0,T_{\max}[, on a E(t)E(0).𝐸𝑡𝐸0E(t)\leq E({0}). Cette inégalité est équivalente à

    12|x˙(t)|2+Φ(x(t))12|x˙0|2+Φ(x0).12superscript˙𝑥𝑡2Φ𝑥𝑡12superscriptsubscript˙𝑥02Φsubscript𝑥0\frac{1}{2}\left|\dot{x}(t)\right|^{2}+\Phi(x(t))\leq\frac{1}{2}\left|\dot{x}_{0}\right|^{2}+\Phi(x_{0}). (4)

    De plus, puisque ΦΦ\Phi est minorée (hypothèse HΦ3superscriptsubscriptHΦ3\text{H}_{\Phi}^{\tiny 3}), alors on peut affirmer que,

    x˙=sup[0,Tmax[|x˙(t)|<.\left\|\dot{x}\right\|_{\infty}=\underset{[0,T_{\max}[}{\sup}\left|\dot{x}(t)\right|<\infty.

    Montrons maintenant que Tmax=.subscript𝑇T_{\max}=\infty.

    En effet, supposons que Tmax<subscript𝑇T_{\max}<\infty, alors d’après le théorème des accroissements finis:

    t,t[0,Tmax[,|x(t)x(t)|x˙|tt|.\forall t,\,t^{\prime}\in[0,T_{\max}[,\left|x(t)-x(t^{\prime})\right|\leq\left\|\dot{x}\right\|_{\infty}\left|t-t^{\prime}\right|.

    D’autre part, puisque Tmax<subscript𝑇T_{\max}<\infty et x𝑥x est continue sur [0,Tmax[[0,T_{\max}[, alors limtTmaxx(t)=x𝑡subscript𝑇𝑥𝑡subscript𝑥\underset{t\rightarrow T_{\max}}{\lim}x(t)=x_{\infty} existe, alors x𝑥x et x˙˙𝑥\dot{x} sont bornées sur [0,Tmax[[0,T_{\max}[, et par l’équation (1)1(\ref{1.}), la fonction x¨¨𝑥\ddot{x} est bornée sur cet intervalle. Alors limtTmaxx˙(t)=x˙𝑡subscript𝑇˙𝑥𝑡subscript˙𝑥\underset{t\rightarrow T_{\max}}{\lim}\dot{x}(t)=\dot{x}_{\infty} existe. Par suite, on note limtTmax(x(t),x˙(t))=(x,x˙)𝑡subscript𝑇𝑥𝑡˙𝑥𝑡subscript𝑥subscript˙𝑥\underset{t\rightarrow T_{\max}}{\lim}(x(t),\dot{x}(t))=(x_{\infty},\dot{x}_{\infty}).
    De nouveau, on applique le théorème de Cauchy-Lipschitz avec les conditions initiales obtenues (x,x˙)x_{\infty},\dot{x}_{\infty}). Dans ce cas, Tmaxsubscript𝑇T_{\max} est le point de départ et la solution maximale est définie sur un intervalle [Tmax,Tmax[[T_{\max},T^{\prime}_{\max}[. Par suite, on trouve une solution locale de (1)1(\ref{1.}), définie sur un intervalle [0,Tmax[[0,T^{\prime}_{\max}[ plus large que [0,Tmax[[0,T_{\max}[ avec Tmax<Tmaxsubscript𝑇subscriptsuperscript𝑇T_{\max}<T^{\prime}_{\max}, ce qui donne une contradiction, donc Tmax=.subscript𝑇T_{\max}=\infty.

  2. (ii)

    On a prouvé que E𝐸E est décroissante sur [0,[[0,\infty[ et d’aprés HΦsubscriptHΦ{\text{H}}_{\Phi}, ΦΦ\Phi est minorée et de plus E(t)Φ(x(t))𝐸𝑡Φ𝑥𝑡E(t)\geq\Phi(x(t)), alors l’énergie E𝐸E est minorée. Par conséquence limtE(t)=E𝑡𝐸𝑡subscript𝐸\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}E(t)=E_{\infty} existe, avec E.subscript𝐸E_{\infty}\in\mathbb{R}.
    En utilisant (4)4(\ref{2.3}) et l’hypothèse HΦ3superscriptsubscriptHΦ3{\text{H}}_{\Phi}^{3}, on obtient que:

    12|x˙(t)|212|x˙0|2+Φ(x0)infΦ, pour tout t0,formulae-sequence12superscript˙𝑥𝑡212superscriptsubscript˙𝑥02Φsubscript𝑥0infimumΦ pour tout 𝑡0\frac{1}{2}\left|\dot{x}(t)\right|^{2}\leq\frac{1}{2}\left|\dot{x}_{0}\right|^{2}+\Phi(x_{0})-\inf\Phi,\textup{ pour tout }t\geq 0, (5)

    alors,

    x˙L([0,[;).\dot{x}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).

    De (3),3(\ref{2.2}), on a pour tout 0t<0𝑡0\leq t<\infty,

    0tλ(s)|x˙(s)|2𝑑s=0tE˙(s)𝑑s.superscriptsubscript0𝑡𝜆𝑠superscript˙𝑥𝑠2differential-d𝑠superscriptsubscript0𝑡˙𝐸𝑠differential-d𝑠\int_{0}^{t}\lambda(s)\left|\dot{x}(s)\right|^{2}ds=-\int_{0}^{t}\dot{E}(s)ds.

    Par suite,

    0λ(s)|x˙(s)|2𝑑s=0E˙(s)𝑑s=(EE0).superscriptsubscript0𝜆𝑠superscript˙𝑥𝑠2differential-d𝑠superscriptsubscript0˙𝐸𝑠differential-d𝑠subscript𝐸subscript𝐸0\int_{0}^{\infty}\lambda(s)\left|\dot{x}(s)\right|^{2}ds=-\int_{0}^{\infty}\dot{E}(s)ds=-\Big{(}E_{\infty}-E_{0}\Big{)}.

    Donc

    λ(.)x˙L2([0,[;).\sqrt{\lambda(.)}\dot{x}\in L^{2}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).
Lemme 4.2

Soit f:[0;[f:[0;\infty[\rightarrow{\mathcal{H}} une fonction de classe C1([0;[;)C^{1}([0;\infty[;{\mathcal{H}}) et vérifiant fL2([0,[;)L([0,[;)f\in L^{2}([0,\infty[;{\mathcal{H}})\cap L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}), et f˙L([0,[;)\dot{f}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}), alors on a limtf(t)=0.𝑡𝑓𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}f(t)=0.

Preuve du Lemme 4.2

On définit la fonction h:[0;[+h:[0;\infty[\rightarrow\mathbb{R}^{+} par h(t)=f(t)2𝑡superscriptnorm𝑓𝑡2h(t)=\|{f(t)}\|^{2}. Il suffit de démontrer que limth(t)=0𝑡𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}h(t)=0.
En effet, supposons que limth(t)0𝑡𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}\,h(t)\neq 0.

Tout d’abord, nous allons démontrer que lim infth(t)=0𝑡limit-infimum𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\liminf}\,h(t)=0. Sinon, c’est à dire lim infth(t)>0,𝑡limit-infimum𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\liminf}\,h(t)>0, par suite il existe ε>0𝜀0\ \varepsilon>0 et t0>0subscript𝑡00t_{0}>0 tels que pour tout tt0𝑡subscript𝑡0t\geq t_{0}, on a h(t)ε𝑡𝜀h(t)\geq\varepsilon. Alors,

0f(t)2𝑑t=0h(t)𝑑tt0h(t)𝑑tt0ε𝑑t=,superscriptsubscript0superscriptnorm𝑓𝑡2differential-d𝑡superscriptsubscript0𝑡differential-d𝑡superscriptsubscriptsubscript𝑡0𝑡differential-d𝑡superscriptsubscriptsubscript𝑡0𝜀differential-d𝑡\int_{0}^{\infty}\left\|f(t)\right\|^{2}dt=\int_{0}^{\infty}h(t)dt\geq\int_{t_{0}}^{\infty}h(t)dt\geq\int_{t_{0}}^{\infty}\varepsilon dt=\infty,

ce qui contredit avec le fait que fL2([0,[;)f\in L^{2}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).

Par suite, 0=lim infth(t)<lim supth(t)0𝑡limit-infimum𝑡𝑡limit-supremum𝑡0=\underset{t\rightarrow\infty}{\liminf}\,h(t)<\underset{t\rightarrow\infty}{\limsup}\,h(t). Donc, il existe ε>0𝜀0\varepsilon>0, tel que lim supth(t)>ε𝑡limit-supremum𝑡𝜀\underset{t\rightarrow\infty}{\limsup}\,h(t)>\varepsilon. En utilisant la continuité de la fonction hh et le théorème des valeurs intermédiaires, ils existent deux suites (sn)nsubscriptsubscript𝑠𝑛𝑛(s_{n})_{n} et (tn)nsubscriptsubscript𝑡𝑛𝑛(t_{n})_{n}, qui tendent vers l’infini, telles que h(tn)=εsubscript𝑡𝑛𝜀h(t_{n})=\varepsilon et h(sn)=ε2subscript𝑠𝑛𝜀2h(s_{n})=\frac{\varepsilon}{2}.

De plus, hh est dérivable et h˙(t)=2<f(t),f˙(t)>formulae-sequence˙𝑡2𝑓𝑡˙𝑓𝑡absent\dot{h}(t)=2<f(t),\dot{f}(t)>. Ensuite, h˙L([0,[)\dot{h}\in L^{\infty}([0,\infty[) car |h˙(t)|f˙f<.˙𝑡subscriptnorm˙𝑓subscriptnorm𝑓|\dot{h}(t)|\leq\|\dot{f}\|_{\infty}\|{f}\|_{\infty}<\infty.

En conséquence, hh et climit-from𝑐c-lipshtitizienne et ε2=|h(tn)h(sn)|c|tnsn|.𝜀2subscript𝑡𝑛subscript𝑠𝑛𝑐subscript𝑡𝑛subscript𝑠𝑛\frac{\varepsilon}{2}=|h(t_{n})-h(s_{n})|\leq c|t_{n}-s_{n}|. Donc il existe η>0𝜂0\eta>0 telle que |tnsn|>ηsubscript𝑡𝑛subscript𝑠𝑛𝜂|t_{n}-s_{n}|>\eta.

Soit τn=sn+tn2subscript𝜏𝑛subscript𝑠𝑛subscript𝑡𝑛2\tau_{n}=\displaystyle\frac{s_{n}+t_{n}}{2}, alors τnsubscript𝜏𝑛\tau_{n} converge vers l’infini. On déduit qu’il existe δ=η4>0𝛿𝜂40\delta=\frac{\eta}{4}>0 tel que pour tout t𝑡t, avec |τnt |δsubscript𝜏𝑛𝑡 𝛿\ \left|\tau_{n}-t\text{ }\right|\leq\delta, on a h(t)ε2.𝑡𝜀2h(t)\geq\frac{\varepsilon}{2}.

Alors

0f(t)2𝑑t=0h(t)𝑑tn1tnδtn+δh(t)𝑑tn1tnδtn+δε2𝑑t=,superscriptsubscript0superscriptnorm𝑓𝑡2differential-d𝑡superscriptsubscript0𝑡differential-d𝑡subscript𝑛1superscriptsubscriptsubscript𝑡𝑛𝛿subscript𝑡𝑛𝛿𝑡differential-d𝑡subscript𝑛1superscriptsubscriptsubscript𝑡𝑛𝛿subscript𝑡𝑛𝛿𝜀2differential-d𝑡\int_{0}^{\infty}\left\|f(t)\right\|^{2}dt=\int_{0}^{\infty}h(t)\,dt\geq\sum_{n\geq 1}\int_{t_{n}-\delta}^{t_{n}+\delta}h(t)\,dt\geq\sum_{n\geq 1}\int_{t_{n}-\delta}^{t_{n}+\delta}\frac{\varepsilon}{2}\,dt=\infty,

donc fL2([0,[;),f\notin L^{2}([0,\infty[;{\mathcal{H}}), ce qui contredit avec l’hypothèse. Donc, limth(t)=0.𝑡𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}h(t)=0.

Théorème 4.3

Sous les conditions du théorème (4.1) et si de plus x𝑥x est dans L([0,[;)L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}), alors on a:

  1. i.

    x¨L([0,[;)\ddot{x}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).

  2. ii.

    Si λ𝜆{\lambda} est dérivable et λ˙˙𝜆\dot{\lambda} est borné, alors

    lim tλ(t)x˙(t)=0.𝑡 𝜆𝑡˙𝑥𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim\text{ }}\sqrt{\lambda(t)}\dot{x}(t)=0.

Preuve du Théorème 4.3

Puisque x𝑥x appartient à L([0,[;)L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}), x˙L([0,[;)\dot{x}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}) et λ(.)\lambda(.) est borné, alors d’après Théorème (4.1)ii.subscript4.1𝑖𝑖(\ref{th1.1})_{ii.} on a λ(.)x˙L([0,[;)\sqrt{\lambda(.)}\dot{x}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).
En utilisant l’équation (1)1(\ref{1.}), et ΦΦ\nabla\Phi qui est bornée sur les parties bornées de {\mathcal{H}}, on trouve que x¨L([0,[;).\ddot{x}\in L^{\infty}([0,\infty[;{\mathcal{H}}).
Montrons maintenant que limtλ(t)x˙(t)=0.𝑡𝜆𝑡˙𝑥𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}\sqrt{\lambda(t)}\dot{x}(t)=0. En effet, soit h(t)=λ(t)|x˙(t)|2𝑡𝜆𝑡superscript˙𝑥𝑡2h(t)=\lambda(t)\left|\dot{x}(t)\right|^{2}. Il suffit de montrer que hL2([0,[;)L([0,[;)h\in L^{2}([0,\infty[;\mathbb{R})\cap L^{\infty}([0,\infty[;\mathbb{R}), et h˙L([0,[;)\dot{h}\in L^{\infty}([0,\infty[;\mathbb{R}).
Tout d’abord, on a hL2([0,[;)h\in L^{2}([0,\infty[;\mathbb{R}) car

0h2(t)𝑑t=0λ2(t)|x˙(t)|4𝑑tλx˙20λ(t)|x˙(t)|2𝑑t<.superscriptsubscript0superscript2𝑡differential-d𝑡superscriptsubscript0superscript𝜆2𝑡superscript˙𝑥𝑡4differential-d𝑡subscriptnorm𝜆superscriptsubscriptnorm˙𝑥2superscriptsubscript0𝜆𝑡superscript˙𝑥𝑡2differential-d𝑡{\int_{0}^{\infty}h^{2}(t)dt=\int_{0}^{\infty}\lambda^{2}(t)\left|\dot{x}(t)\right|^{4}dt\leq\|\lambda\|_{\infty}\|\dot{x}\|_{\infty}^{2}\int_{0}^{\infty}\lambda(t)\left|\dot{x}(t)\right|^{2}dt<\infty}.

De plus,

h˙(t)=λ˙(t)|x˙(t)|2+2λ(t)x˙(t),x¨(t)L([0,[;),\dot{h}(t)=\dot{\lambda}(t)\left|\dot{x}(t)\right|^{2}+2\lambda(t)\left\langle\dot{x}(t),\ddot{x}(t)\right\rangle\in L^{\infty}([0,\infty[;\mathbb{R}),

car λ𝜆\lambda, λ˙˙𝜆\dot{\lambda}, x˙˙𝑥\dot{x} et x¨¨𝑥\ddot{x} sont bornées.
En utilisant le Lemme (4.2), on obtient aue limth(t)=0𝑡𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}h(t)=0 et par suite limtλ(t)x˙(t)=0.𝑡𝜆𝑡˙𝑥𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim}\sqrt{\lambda(t)}\dot{x}(t)=0.

Remarque. Nous indiquons que lorsque la trajectoire x𝑥x du système (HBFT) est précompact pour la norme induite de {\mathcal{H}}. Le résultat du Théorème 4.3, lim tλ(t)x˙(t)=0𝑡 𝜆𝑡˙𝑥𝑡0\underset{t\rightarrow\infty}{\lim\text{ }}\sqrt{\lambda(t)}\dot{x}(t)=0 peut être obtenu comme conséquence du principe d’invariance de LaSalle (cf. [Références], [Références]).

Références

  • [1] F. Alvarez, On the minimizing property of a second order dissipative system in Hilbert space, SIAM J. on control and optimization, 38(4), pp.1102-1119, 2000.
  • [2] H. Attouch and R.Cominetti, A dynamical approach to convex minimization coupling approximation with the steepest descent method, J. differential Equations 128, pp.519-540, 1996.
  • [3] H. Attouch AND M.-O.Czarnecki, Asymptotic control and stabilization of non linear oscillators with non isolated equilibria, J.Differential Equations, 179, pp.278-310, 2002.
  • [4] H. Attouch, A.Cabot ABOT, and P. REDONT, Shock solutions via epigraphical regularization of a second order in time gradient-like differential inclusion, Adv. Math. Sci. Appl., 12, pp.273-306, 2002.
  • [5] H. Attouch, X. Goudou, and P. Redont, The heavy ball with friction method. I. The continuous dynamical system, commun. contemp. Math.,2, pp.1-34, 2000.
  • [6] J. M. Ball, On the asymptotic behaviour of generalized process, with applications to nonlinear evolution equations, J. Diff. Eq., 27, pp.224-265, 1978.
  • [7] A. Haraux, Nonlinear evolution equations : Global behaviour of solutions, Lecture Notes in Math. 481, Springer, 1981.