On fixe un corps de base . On considère des foncteurs de Mackey
définis sur la catégorie des -schémas affines (donc des
-algèbres commutatives) par rapport aux morphismes finis et plats,
et commutant aux limites inductives filtrantes (i.e.
“continus”).
Démonstration.
Avec les notations ci-dessus, supposons d’abord radiciel. Par
hypothèse, est un isomorphisme. La formule à démontrer
est donc équivalente à
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qui est claire.
Supposons maintenant quelconque. Soit la fermeture
séparable de
dans . Par le lemme de Hensel, se relève de manière
unique dans au-dessus de ; autrement dit, il existe un unique
tel que le diagramme
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soit commutatif. On a alors:
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et
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d’après le cas radiciel.
Toutes les courbes sur sont lisses, mais pas nécessairement
complètes ou irréductibles. Si est un ouvert dense d’une courbe
complète , on considérera toujours comme le groupe des
diviseurs de
à support dans : cela munit d’une structure de
foncteur covariant pour les immersions ouvertes.
1 Un accouplement “divisoriel”
Soient un foncteur de Mackey et une courbe affine sur . Pour
tout point fermé de , on définit l’évaluation en ,
, comme le composé
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où est l’inclusion . On l’étend par
linéarité en un accouplement:
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(1) |
On a le lemme trivial suivant:
Lemme 1.1
Soient un ouvert dense de , , son image
dans et un diviseur de à support dans . Alors on a
.
Soit un diviseur effectif de , vu comme sous-schéma fermé de
. Soit
l’inclusion de dans . On a un morphisme de fonctorialité
et (puisque est fini sur ) un
transfert
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noté abusivement .
Lemme 1.2
Si est cohomologique, faiblement additif et faiblement
topologiquement
invariant, on a pour tout diviseur effectif et tout :
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Cela résulte du lemme 0.1.
Lemme 1.3
Soient et deux courbes affines sur et un
morphisme fini de degré . Supposons cohomologique. Alors:
a) Pour tout et tout , .
b) Pour tout et tout , .
c) Si de plus est faiblement additif et faiblement
topologiquement invariant, on a pour tout et tout , .
Démonstration. Il suffit de démontrer a), b) et c) lorsque est un
point fermé . Dans le cas a), on écrit , d’où
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(On a utilisé la formule .)
Dans le cas b), on a , où , et
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puisque est cohomologique.
Pour c), notons le diviseur effectif ,
l’inclusion de dans et la restriction de à
. On a alors:
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donc
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d’après le lemme 1.2.
Remarque. Le lemme 1.3 peut s’interpréter de la manière
suivante: sous les hypothèses de b), l’accouplement (i) se prolonge en
un homomorphisme
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du foncteur de Mackey vers le foncteur de Mackey
constant de valeur .
2 Topologie modulaire
Soient une courbe affine (lisse) sur , sa complétée et
le fermé complémentaire. Un module sur est un diviseur
effectif de
, de support . Si est un module sur , on lui associe un
sous-groupe de :
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Les forment une base de voisinages de pour une
topologie
sur : la topologie modulaire. Si , le quotient s’identifie au
groupe de Picard relatif .
Si est un point fermé de , on note le
complété de
et le corps des fractions de .
Définition 2.1
Le groupe des idèles de est le produit
direct restreint des relativement aux . Le groupe des classes d’idèles de est le quotient de
par le sous-groupe image de par le plongement
diagonal.
Le lemme suivant est bien connu:
Lemme 2.1
On a un isomorphisme canonique
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où parcourt les ouverts affines de et parcourt les modules
sur
.
3 Foncteurs de Mackey à réciprocité
Définition 3.1
Soient un foncteur de Mackey, une courbe affine (lisse) sur ,
et un module sur . On dit que admet le module
si la restriction de l’application induite par
à
est identiquement nulle.
Définition 3.2
Soient un foncteur de Mackey et une courbe affine (lisse)
sur . On dit que vérifie la -réciprocité sur si
l’accouplement (1) est continu pour la topologie modulaire
sur
et la topologie discrète sur et . On dit que
vérifie la -réciprocité forte sur si, de plus,
l’accouplement
restreint à
est identiquement nul pour .
On dit que vérifie la -réciprocité (resp. vérifie la -réciprocité forte) s’il la vérifie sur toute
courbe
sur .
On dit que vérifie la réciprocité (resp. vérifie la réciprocité forte) s’il vérifie la
-réciprocité (resp. la -réciprocité forte) pour toute
extension finie de .
Remarque.
Supposons algébriquement clos. Dans la terminologie de
[1, ch. III], la définition de la -réciprocité signifie que, pour
tout , l’application de dans
possède un module.
Lemme 3.1
Supposons cohomologique, faiblement additif et faiblement
topologiquement invariant. Pour que vérifie la -réciprocité
forte, il faut et il suffit qu’il soit -invariant par homotopie, i.e.
que
.
En effet, supposons que vérifie la -réciprocité forte.
Prenons . On a alors et . Soient et : on
peut voir comme un
élément de via l’homomorphisme déduit du
morphisme structural. Montrons que : cela montrera que est surjectif, donc bijectif puisque c’est a priori une
injection scindée. Quitte à remplacer par on peut
supposer . Soit un point fermé de , de degré : il
existe une (unique) fonction rationnelle telle que et que (c’est
, où est le polynôme minimal de ). Par
hypothèse, on a .
Supposons maintenant invariant par homotopie. Soient une courbe
affine et irréductible sur , sa complétée, et
une fonction rationnelle (supposée non constante), telle
que pour tout
. Considérons comme un morphisme (fini et plat) de
dans
, donc comme un morphisme fini et plat d’un ouvert de
dans
. On a alors , donc d’après
les lemmes
1.1 et 1.3:
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|
où est l’image de dans . En appliquant l’invariance par
homotopie
à , on trouve , donc .
Question. Est-il vrai que vérifie la -réciprocité si
et seulement si il la vérifie sur les ouverts de ? (c.f.
[1, ch III, prop. 9]).
Définition 3.3
On dit qu’un foncteur de Mackey vérifie la réciprocité
(resp. la réciprocité forte) s’il vérifie la
-réciprocité (resp. la
-réciprocité forte) pour toute extension finie de .
4 Réciprocité et symboles locaux
Définition 4.1
Soit un foncteur de Mackey. Un symbole local associé à
est la donnée , pour toute -algèbre de valuation
discrète d’origine géométrique , de corps résiduel
algébrique sur et de corps des fractions , d’un accouplement
ayant les propriétés
suivantes:
(i) est continu pour la topologie
naturelle de et pour les topologies discrètes de et
.
(ii) Soient un élément de , son image
dans et
son image dans . Alors, pour tout , on a
, où est la valuation
associée
à .
(iii) Soit une extension finie, intégralement close de
: c’est un anneau principal semi-local. Soient son corps des
fractions,
les localisés de en ses idéaux maximaux,
le corps résiduel de , l’indice de ramification
de . Alors:
(iii1) Pour et pour tout ,
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(iii2) Pour ,
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(iii3) Pour ,
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On dit que est un symbole local fort s’il vérifie la
condition suivante (qui implique (i)):
(i) fort: est nul sur , où
désigne le groupe des unités principales de .
Remarques.
-
1.
L’existence d’un symbole local impose des restrictions sur la
structure de groupe abélien des valeurs de . Par exemple, la
propriété (ii) implique que l’application naturelle peut se prolonger
à .
-
2.
Les conditions (iii) impliquent que se
prolonge en un homomorphisme (encore noté) , ayant les propriétés
suivantes (sous les hypothèses de (iii)):
(iii1) bis: Pour tout et pour tout
,
;
(iii2) bis: Pour tout ,
.
Lemme 4.1
Pour se donner un symbole local (resp. un symbole local fort), il
suffit de se donner une famille d’accouplements
ayant les propriétés (i)-(iii) (resp. (i) fort-(iii)) pour
parcourant les
-algèbres de valuation discrète henséliennes [d’origine
géométrique] dont le corps résiduel est fini sur .
Supposons donnée une telle famille. Soit une -algèbre de
valuation discrète d’origine géométrique, de corps résiduel
et de corps de fractions . Soient la hensélisée de
(de corps résiduel ) et le corps des fractions de
. On définit
comme le composé:
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l’application de droite étant . On vérifie sans
peine que les propriétés (i)–(iii) sont vérifiées.
Théorème 4.1
Soit un foncteur de Mackey cohomologique, faiblement additif et
faiblement topologiquement invariant. Les conditions suivantes sont
équivalentes:
a) vérifie la réciprocité (resp. la réciprocité
forte).
b) possède un symbole local (resp. un symbole local fort)
, vérifiant la condition suivante: pour toute extension finie
de
, toute courbe lisse, complète, irréductible sur , de corps
des fonctions
, et tout , on a
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où parcourt les points fermés de et, pour tout ,
est le symbole local associé à . De
plus, sous ces conditions, le symbole local est unique.
Démonstration. Montrons que b) a). Soient un ouvert
affine non vide de , et l’image de dans .
Pour tout et tout , on a (propriété (ii) de la
définition 4.1):
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En particulier, supposons que soit à support dans . Alors
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Par la propriété (i) de la définition 4.1, il existe un module
pour tel que, si , on ait
pour tout . On a alors:
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donc l’accouplement (1) est continu pour la topologie modulaire. Si
est un symbole local fort, on peut choisir ci-dessus , donc vérifie la -réciprocité forte.
Montrons que a) b). Comme est continu, on a , où décrit les ouverts non
vides de .
Grâce au lemme 2.1, on obtient donc un accouplement continu:
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Soit un point fermé de . Par restriction à (l’image de) , on obtient un accouplement local continu:
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tel que si “provient de ”. D’où encore par restriction un autre accouplement local
continu
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où est le hensélisé de en .
Choisissons , . Alors est le corps des
séries formelles , et est le sous-corps
des séries formelles algébriques sur , corps des fractions du
hensélisé
de en . Soit un revêtement non
ramifié et décomposé en , et soit un point de au-dessus
de , de corps résiduel . Si est le corps des fonctions de
, on a
, et le lemme 1.3 b) montre que le
diagramme
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est commutatif. En passant à la limite, on obtient un accouplement
continu
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ayant la propriété (ii) de la déf. 4.1 (observer que
, où parcourt les revêtements
de du type ci-dessus).
En répétant cette opération avec pour base une extension finie
arbitraire
de et en tenant compte du lemme 4.1, on obtient un symbole
local: en effet, toute -algèbre de valuation discrète hensélienne,
de corps résiduel est de la forme (on vérifie
facilement les propriétés (iii) de la définition 4.1 à
l’aide du lemme 1.3). Reste à vérifier la formule du th.
4.1 b). On peut supposer . Avec les notations ci-dessus,
et , on a:
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On en déduit:
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puisque la classe de est triviale dans .
Enfin, l’unicité du symbole résulte de la démonstration
de b)
a).
5 Exemples de foncteurs à réciprocité
Définition 5.1
Un foncteur de Mackey est propre si, pour toute -algèbre
de valuation discrète , de corps des fractions , est surjective.
Proposition 5.1
Soit un foncteur de Mackey propre. Pour que puisse
être muni d’un symbole local , il faut et il suffit que, pour
toute
-algèbre de valuation discrète hensélienne , de corps des
fractions et de corps résiduel , l’application
soit identiquement nulle.
Le symbole
est alors unique, et donné par (notations de la déf. 4.1); il est fort.
Cela résulte immédiatement de la propriété (ii) de la déf.
4.1.
Corollaire 5.1
Soit un foncteur de Mackey propre, cohomologique, faiblement
additif et faiblement topologiquement invariant. Pour que vérifie la
réciprocité, il faut et il suffit qu’il soit invariant par homotopie.
Cela résulte de la prop. 5.1 et du lemme 3.1.
Les deux lemmes suivants ne présentent aucune difficulté.
Lemme 5.1
Soient et deux foncteurs de Mackey.
a) Si et vérifient la réciprocité (resp. la
réciprocité forte), il en est de même pour .
b) Soit un morphisme de foncteurs
de Mackey.
b1) Si est surjectif et si vérifie la réciprocité
(resp…), il en est de même pour .
b2) Si est injectif et si vérifie
la réciprocité (resp…), il en est de même pour .
Lemme 5.2
Soient un système inductif de foncteurs de Mackey
et . Si les vérifient la
réciprocité
(resp…), il en est de même pour .
Soit une suite exacte de foncteurs de Mackey. Si
et
vérifient la réciprocité, j’ignore s’il en est de même en
général pour . C’est cependant le cas si et vérifient la
réciprocité forte:
Proposition 5.2
Soit une suite exacte de foncteurs de
Mackey cohomologiques, faiblement additifs et faiblement topologiquement
invariants. Si et vérifient la -réciprocité forte, il
en est de même pour .
En effet, d’après le lemme 3.1, et sont invariants par
homotopie. Le diagramme commutatif aux lignes exactes
|
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|
montre alors que est invariant par homotopie.
Théorème 5.1
(Rosenlicht) Un foncteur de Mackey défini par un
groupe algébrique commutatif (resp. par une variété
semi-abélienne) vérifie la réciprocité (resp. la
réciprocité forte).
Démonstration. Si est algébriquement clos, cela résulte de [1, ch.
III]. En général, soient un groupe algébrique commutatif,
une courbe affine sur et . Soient la
complétée de et . Soient une clôture
algébrique de , . et . Notons l’image de
dans . Il existe un module de
support
tel que . Soit
le saturé de pour l’action de
: si est l’exposant
caractéristique de
, il existe un entier tel que
soit rationnel sur . A fortiori, on a ,
d’où (lemme 1.3 b)).
Supposons maintenant que soit une variété semi-abélienne,
c’est-à-dire une extension d’une variété abélienne par un tore.
Alors
est invariant par homotopie, donc vérifie la réciprocité forte
d’après le lemme 3.1.
Théorème 5.2
Soit un complexe borné à gauche de faisceaux de groupes
abéliens sur le grand site étale de . Supposons que les
faisceaux d’homologie de soient de torsion première à
la caractéristique de . Alors, pour tout , le foncteur
de Mackey
vérifie la
réciprocité forte.
En effet, il suffit de montrer que ce foncteur de Mackey est
cohomologique, additif, topologiquement invariant et invariant par
homotopie (lemme
3.1). L’additivité est évidente. Pour le reste, supposons
d’abord
concentré en degré zéro: cela résulte alors de [SGA 4
XVII (6.2.3), VIII (1.1.2), XV (2.2.2)]. Le cas général résulte de
celui-ci et de la suite spectrale d’hypercohomologie.
Théorème 5.3
Soient une variété lisse sur et deux entiers .
Notons le foncteur de Mackey défini par . Alors vérifie la réciprocité forte.
En effet, est cohomologique, additif, topologiquement invariant et
invariant par homotopie ([…]).
Corollaire 5.2
Avec les notations du th. 5.3,
vérifie la réciprocité forte.
C’est le cas particulier ([…]).
Théorème 5.4
Pour tout , le foncteur de Mackey
vérifie la réciprocité (mais non la réciprocité forte).
6 Produits tensoriels
Soient et deux foncteurs de Mackey munis de
symboles locaux. On aimerait munir d’un symbole local
. Si est une -algèbre de
valuation discrète, de corps des fractions et de corps résiduel
, et si est une uniformisante de , on interprète les
homomorphismes
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donnés par , comme des homomorphismes de
spécialisation. On désire alors définir de telle sorte
que, en posant , on ait identiquement (pour toute
uniformisante
):
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Ceci impose des relations sur les , qui en
général ne sont pas vérifiées. On est donc conduit à quotienter
le foncteur
par ces nouvelles relations.